RDC: Au Parc National de la Salonga, les 'fermes modèles’ favorisent une agriculture durable

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	RDC: Au Parc National de la Salonga, les 'fermes modèles’ favorisent une agriculture durable
	admin
	2018-04-23
发布年	2018
语种	英语
国家	国际
领域	资源环境
正文(英文)	Le Parc National de Salonga, situé dans le Bassin du Congo, surnommé le coeur vert de l’Afrique, s'étend sur une superficie de 33.350 km2, ce qui en fait le plus grand parc national forestier du continent et le deuxième plus grand parc forestier tropical du monde. Créé en 1970 et classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, le parc est le plus grand bloc de forêts de plaine intactes dans le bassin du Congo. Lors de sa création, nombreuses ont été les communautés déplacées de l’intérieur du Parc vers l’extérieur principalement dans la zone du corridor biologique du Monkoto entre les 2 blocs du Parc - Blocs nord et Sud. Et depuis, les espaces ou terres pour l’agriculture connaissent des fortes pressions dues principalement à l’agriculture itinérante sur brulis, avec comme conséquences: la déforestation, la réduction de la productivité suite à la perte des matières organiques, mais aussi la réduction de la richesse faunique à cause de la chasse incontrôlée et du manque d’espace pour le gibier. Ainsi, ces communautés ont longtemps été confrontées aux problèmes d’alimentation qui ont poussé certains à se tourner vers le parc pour leur survie. En 2015, le WWF a signé avec l'Institut Congolais pour la Conservation de la Nature un contrat de co-gestion du parc national. C’est ainsi qu’avec le financement du Fonds européen de développement et de la KfW, le WWF-RDC et le WWF-Allemagne, en partenariat avec Oxfam et ISCO, mettent en œuvre le programme PARCCS - Programme Agricole Rural et Conservation du Complexe de la Salonga - sur deux aspects: Renforcer la gestion du parc afin de protéger la riche biodiversité et l'écosystème, en développant les capacités des employés à mieux gérer le parc, en luttant plus efficacement contre le braconnage, en surveillant scientifiquement sa biodiversité et en construisant les infrastructures nécessaires. Travailler avec les communautés pour améliorer les bénéfices socio-économiques en créant des forêts communautaires, en améliorant les pratiques agricoles pour augmenter et diversifier la production alimentaire selon différentes chaînes de valeur (riz, manioc, arachide, huile de palme, caoutchouc) et augmenter la quantité de biens commercialisables impliquant le secteur privé. C’est dans ce cadre que le WWF a initié, en collaboration avec les Comités Locaux de Développement (CLD), le projet de fermes pilotes dites ‘Fermes Modèles’ pour une agriculture durable pour une meilleure gestion des espaces et des terres. Une ferme pilote ou ferme modèle est gérée par un fermier désigné par son Comité Local de Développement. Ce fermier désigné reçoit des appuis techniques pour une agriculture durable de la part de WWF; la ferme sert ensuite de relais comme centre de formation communautaire pour les autres membres. Des semences produites dans la ferme pilote, les deux-tiers constituent la part du fermier et le tiers de la production revient au CLD qui en redistribue aux autres membres , ainsi de suite. Ceci permet ainsi aux autres membres de disposer des semences de bonne qualité et d’avoir également des capitaux propres. Pour démarrer cette initative, une série de 10 fermes pilotes dites - fermes modèles- ont été établies à Monkoto, et sont devenues par la suite des centres de démonstration et de formation aux bonnes pratiques agricoles en milieu villageois. Dans une ferme pilote et ce, grâce aux techniques apprises, l’agriculteur ou le fermier est plus stable car il peut travailler plusieurs années sur une superficie réduite, avec des jachères de courte durée. Et chaque année, les hectares de forêts primaires qui devraient être défrichés sont ainsi protégés grâce à l’utilisation de ce système qui éradique au fur et à mesure l’agriculture itinérante sur brulis. Particulièrement ici dans le Parc National de la Salonga, cette approche permet de préserver au moins 1 hectare de forêt par famille et par an, soit l’équivalent de plus ou moins 500 t CO2 séquestrées par famille et par an. Monsieur Benz Ekumba de la ferme Pilote de Air Congo (Monkoto) a déclaré « Le travail de la ferme me prend tout mon temps qu’il m’est pratiquement impossible de penser à aller dans le parc pour m’y aventurer; grâce aux revenus de ma ‘ferme modèle’ mes enfants sont scolarisés, ma femme est en bonne santé, nous mangeons à notre faim, et vendons très bien nos différents produits. Donc notre vie est mieux qu’avant et nous allons bien.» Cette technique agricole permet de réduire également les érosions et augmente la fertilité des sols. Sur le plan du genre, cette approche technique réduit sensiblement la pénibilité du travail, notamment celle des femmes qui sont habituellement chargées du sarclage, du labour et du transport des tubercules en comparaison au modèle agricole traditionnel. Et pour les Peuples Autochtones, ceci est adapté pour la production du manioc comme aliment de base. Grâce à cette initiative, les forêts du corridor de Monkoto seront préservées et reconstituées naturellement; les conditions des vies des communautés sont améliorées. Ce modèle connait un si grand succès auprès des communautés, surtout les pionniers des fermes pilotes à tel point qu’à ce jour ils se consacrent totalement aux activités de la ferme délaissant ainsi leurs autres activités dans les forêts du Parc National de la Salonga.
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来源平台	World Wide Fund for Nature
文献类型	新闻
条目标识符	http://119.78.100.173/C666/handle/2XK7JSWQ/125612
专题	资源环境科学
推荐引用方式 GB/T 7714	admin. RDC: Au Parc National de la Salonga, les 'fermes modèles’ favorisent une agriculture durable. 2018.